Les frontières entre les différentes tribus musicales de Londres ont toujours été poreuses. Pour Yussef Kamaal, le son de la capitale, les bruits de cette jungle urbaine, crasseuse et syncopée, a influencé son approche autodidacte et foncièrement britannique du jazz. Si aux États-Unis le genre s’est échappé vers le hip hop de Robert Glasper à Kamasi Washington, se réinventant au sein de la culture US, Yussef Kamaal emmène, avec Black Focus, le jazz dans le monde saturé en basses des radios pirates londoniennes.
Disponible en France aux printemps et été 17